Il n’y a plus d’argent qui rentre dans les
Il n’y a plus d’argent qui rentre dans les caisses, j’en ai marre de payer pour les autres, tranchons dans le social, sortons les étrangers, il y a beaucoup trop de personnes qui vivent à nos crochets etc…
Voilà les litanies auxquelles nous avons droit depuis quelques décennies. Mais essayons de nous rappeler.
Il y a une bonne trentaine d’années, la France (donc nous français) et en l’occurrence l’état possédait de nombreux actifs, autoroutes, énergie, transports, eau, déchets, TDF, SFP, INA, banques, assurances etc. Une colossale fortune qui servait au bien commun.
Le grand Capital, pas bête du tout, vit cette grosse galette, qui lui échappait. Vers 1984 après de nombreuses grèves, au sein de l’Europe, mineurs Anglais, Métallos Allemands, Cheminots Français, ceux-ci réclamaient le partage du travail mise ne place de 35h, bref une société post industriel. Une vision plus soft de celle qui est arrivée peu de temps après ces grèves.
C’est à cette période, que la flexibilité de l’emploi est arrivée, et c’est à partir de cette date que tous c’est accélérer, les privatisations, la vente des actions de nos entreprises, au copains pour le quart de leurs valeur par nos hommes politiques, dans l’ordre, M BALLADUR, M CHIRAC, M JOSPIN (signature de la mise en concurrence de l’énergie au temps de la cohabitation). Et toutes ces collectivités qui ont délégués leurs services, eau, déchets, restaurations, maisons de retraites.
Evidement les besoins des services de l’état croissaient au rythme de la poussée démographique d’une part, et à la dégradation de l’emploi, délocalisation, mondialisation, d’autre part, délocalisation effectué sans scrupules par des dirigeants de grandes entreprises, entreprises qui ont fait fortune, grâce à nos chers Elus, et nous même.
Pour que cela fonctionne une pseudo liberté individuelle, a été mise en place, l’eldorado de la consommation sans borne et sans limite, le quête du dernier portable, ordinateur, le pantalon x ou y, le culte du miroir, et pendant que cette jeunesse, et leurs parents s’essoufflent, à offrir à leurs progéniture et à eux même tous ses objets inutiles, et pendant ce temps une économie de casino fut mise en place, un petit nombre qui touche, et le plus grand nombre qui paye, la joyeuse rigolade, l’état emprunte des milliards à ceux qui trente ans plus tôt ce sont emparer de ses richesses, bien sur tous ces acteurs ne paye pas ou peu d’impôts ou de charges, car les lois continues à être promulguées, par leurs lobbyistes mis au plus haut sommet de l’état.
Nous sommes dans une voiture lancé à 100 à l’heure, sans volant et sans freins, à quand le mur ?
Où est le génie qui nous sauvera ?